Arwiqa Portiques – أروقة

Storia Mundi: deux conférences gratuites à la rentrée موقع ستوريا موندي: محاضارتان مفتوحتان بمناسبة العودة الإدارية والجامعية

Source: Storia Mundi https://app.livestorm.co/sm-3/pierre-paul-rubens-1577-1640-le-peintre-danvers?type=detailed

C’est la rentrée sur Storia Mundi !

احتفاء بالعودة الإدارية والدراسية يقدم موقع ستوريا موندي محاضرتين مفتوحتين في برمجته الجديدة. فاذا كنتم من هواة السفر والاستكشاف، يقدم لكم آرنو هيدوان محاضرة الثقافة والجغرافيا في هذه السلطنة غير المعروفة كثيرا والواقعة في شبه الجزيرة العربية على ضفاف المحيط الهندي,

أما اذا كنتم من عشاق تاريخ الفنون الذي ينعش الذائقة الفنية فامكانكم متابعة محاضرة كريستوف ليفادو حول احد أعلام الفن الباروكي في مدينة آنفير خلال النصف الأول من القرن السابع عشر:، بيار بول روبانس

Pour célébrer cette nouvelle année qui débute et pour vous consoler de l’été qui nous quitte, Storia Mundi vous offre deux conférences gratuites dans sa programmation !

Vous êtes amateur d’histoire et de voyage ? Partez à la découverte d’Oman avec Arnaud Hédouin dans une conférence consacrée à la culture et à la géographie de ce sultanat méconnu de la péninsule d’Arabie, ouvert sur l’océan Indien.

Si c’est plutôt l’histoire de l’art qui trouve grâce à vos yeux, laissez-vous porter par Christophe Levadoux vers les Flandres au XVIIème siècle et apprenez tout de la vie et de l’œuvre de Pierre Paul Rubens, le célèbre peintre anversois.

Nous vous souhaitons une bonne fin de semaine et, surtout, de bonnes conférences !

L’équipe de Storia Mundi

LUNDI 26SEPTEMBRE A 10H
LE SULTANAT D’OMAN, AU CARREFOUR DE LA PENINSULE D’ARABIE ET DE L’OCEAN INDIEN : GEOGRAPHIE, PATRIMOINE ET CULTURE
الإثنين 26 سبتمبر على الساعة العاشرة
سلطنة عمان، في تقاطع شبه الجزيرة العربية والمحيط الهندي: الجغرافيا والتراث والثقافة


Cette conférence est gratuite. Elle dure 1h environ et sera suivie d’un moment d’échange avec le conférencier.
Pour vous inscrire, renseignez votre adresse e-mail ci-dessus et cliquez sur « Je m’inscris ». Complétez ensuite votre inscription par votre nom et prénom, sans vous soucier de l’avatar !
Et si vous n’êtes pas disponible au moment du direct, inscrivez-vous quand même. Sitôt le direct terminé, la conférence sera accessible en replay : vous pourrez ainsi la regarder où et quand vous voulez !
Conférence proposée en partenariat avec l’Office de tourisme du Sultanat d’Oman.
Pour bon nombre d’entre nous, Oman est un pays méconnu que l’on peine à situer sur les cartes de géographie. Pourtant, évoquer son nom suffit souvent à soulever le souffle de l’exotisme oriental, celui du désert, voire des rivages de la péninsule arabique : l’océan Indien ou le golfe Persique. Or, loin d’être fausses, ces images sont bien insuffisantes pour donner d’Oman une image qui rendrait compte de sa diversité géographique et humaine, car Oman est un pays où le pluralisme est loin d’être un vain mot. Pays aux marges du monde arabe, en lisière du désert ; pays bordé par l’océan qui l’ouvre aux influences des contrées lointaines, perses, africaines et indiennes ; pays de rudes montagnes surtout, celles des mont Hajar notamment ; pays aux cités chargées de plusieurs siècles d’histoire comme Mascate sa capitale, de forteresses inexpugnables, tel le fort de Bahla, reconnu patrimoine mondial par l’Unesco, ou d’oasis cachées telle Wadi Bani Khalid ; Oman est tout cela à la fois. Mais ce qui donne une unité à cet ensemble si diversifié, c’est le peuple omanais lui-même, avec sa culture singulière dont les multiples composantes témoignent de sa créativité ainsi que des mondes dont il s’est nourri, des contacts, des échanges. Ainsi coexistent à Oman, différents modes de vie – nomade et sédentaire notamment – que les hommes et les femmes ont su concevoir pour s’adapter à des conditions environnementales parfois rigoureuses ; des modes de vie souvent contrastés, mais complémentaires, et qui se retrouvent dans une langue et dans une religion en partage. Cette première conférence consacrée à Oman abordera donc les aspects géographiques et anthropologiques particuliers du sultanat, ceci pour mieux le distinguer de ses voisins saoudiens, émiratis et yéménites, et ainsi cerner sa profonde originalité.


Votre conférencier :

Après une formation universitaire en histoire et en socio-anthropologie, Arnaud Hédouin se consacre à l’activité de guide-conférencier. À ce titre, il accompagne des groupes à l’étranger depuis plus de vingt ans avec l’ambition de faire découvrir l’histoire, la culture mais aussi les structures sociales des pays visités.


Les dates à retenir :
IIIème millénaire avant notre ère : premières mentions de Magan (Oman) sur des tablettes sumériennes.
536 avant notre ère : Cyrus le Grand conquiert la région et l’intègre dans l’empire perse achéménide.
VIIème siècle : conversion à l’islam.
751 : Julanda bin Ma’sud, élu premier imam ibadite à Nizwa.
1779 : Ahmed ibn Saïd de la lignée actuelle des sultans d’Oman se fait élire sultan et imam en 1779. Mascate devient la capitale.
XVIIIème-XIXème siècle : Oman s’affirme comme une puissance maritime de l’océan Indien. Le sultanat prend le contrôle de Zanzibar (Tanzanie) et du Balouchistan (Pakistan).
1891-1971 : protectorat britannique sur Oman.
1967 : début de l’exploitation industrielle et de l’exportation du pétrole.
1970 : le sultan Qabus ibn Saïd prend le pouvoir.
11 janvier 2020 : Haïtham ben Tariq prend la tête du sultanat d’Oman suite au décès de son cousin Qabus ibn Saïd.


À lire pour aller plus loin :
Brigitte Dumortier & Marc Lauvergne, L’Oman contemporain : État – Territoire – Identité, Karthala, 2003.
Bruno Le Cour Grandmaison, Le Sultanat d’Oman, Khartala, 2000.
Calvin H. Allen Jr., Oman: the Modernization of the Sultanate, Routledge Library Edition, 2016.
Marc Valeri, Le sultanat d’Oman : Une révolution en trompe-l’œil, Karthala, 2007.


{{01_Histoire;04_Préhistoire et Antiquité;05_Époque médiévale et Renaissance;06_Époque moderne;07_Époque contemporaine;20_Histoire du Proche Orient et monde arabe}}

PIERRE PAUL RUBENS (1577-1640). UN MAITRE DU BAROQUE A ANVERS
PAR Christophe Levadoux
الجمعة 30 سبتمبر على الساعة العاشرة
« بيار بول روبانس » (1577-1640)، علم من أعلام التيار الباروكي في « آنف
ير« 


Comment ça marche ?
Cette conférence est gratuite. Elle dure 1h environ et sera suivie d’un moment d’échange avec le conférencier.
Pour vous inscrire, renseignez votre adresse e-mail ci-dessus et cliquez sur « je m’inscris ». Complétez ensuite votre inscription par votre nom et prénom, sans vous soucier de l’avatar !
Et si vous n’êtes pas disponible au moment du direct, inscrivez-vous quand même. Sitôt le direct terminé, la conférence sera accessible en replay : vous pourrez ainsi la regarder où et quand vous voulez !
Conférence proposée en partenariat avec l’office de tourisme des Flandres

« Rubens, fleuve d’oubli […] où la vue afflue et s’agite sans cesse ». Cette image, que fixe à tout jamais Baudelaire dans son poème « Les Phares », correspond probablement à celle qu’avaient de lui ses contemporains. Bellori parle de l’« Agilité » et de la « frénésie de son pinceau » et Rubens lui-même écrit à l’agent du roi d’Angleterre : « Je confesse d’être par instinct naturel plus propre à faire des ouvrages bien grands que des petites curiosités. Chacun a sa grâce : mon talent est tel que jamais entreprise encore qu’elle fut démesurée en quantité et en diversité de sujets n’a surmonté mon ouvrage ».

Après quelques apprentissages artistiques dans l’atelier de plusieurs peintres médiocres, sa chance fut de rentrer comme page auprès de Marguerite de Ligne-Arenberg, veuve de Philippe, comte de Lalaing. Il trouva là à se familiariser très tôt avec les seigneurs de l’époque. Aussi put-il continuer sa formation chez le peintre anversois maniériste Otto Vaenius, de 1594 à 1598, complétée par un long séjour en Italie (1600-1608). En dix ans, il se trouva fin prêt à conquérir l’Europe et à commencer une série de voyages à travers le continent qui allaient lui permettre de mettre à profit son acquis, de connaître les chefs-d’œuvre de son temps, de se constituer un répertoire pictural d’une grande richesse, de fréquenter les puissants et d’obtenir ses premières commandes auprès des princes italiens.

Cependant, et c’est là que réside tout l’intérêt de notre propos, 1609 fut une année remarquable : nommé peintre de cour de l’archiduc Albert et de son épouse Isabelle, régents de Flandre, il obtint la permission de s’installer à Anvers au lieu de devoir séjourner à Bruxelles. D’innombrables commandes ne tardèrent pas à affluer. Il jouissait à Anvers de la protection influente de Nicolas Rockox, échevin puis premier bourgmestre, qui lui assura la commande de sa première Adoration des Mages (Prado), offerte trois ans plus tard au roi d’Espagne. En outre, héroïnes de la Bible, comme déesses de l’Antiquité, eurent en commun d’inspirer à Rubens les mêmes nus magnifiques qui dénotent chez lui le tempérament ardent et sensuel qui le caractérise. Mais un seul homme pouvait-il faire face à un tel afflux de commandes ? Dans son atelier anversois, le Maître fit participer des collaborateurs spécialisés comme le paysagiste Jan Wildens, les peintres animaliers Paul de Vos et Frans Snyders ou le peintre de fleurs Jan Brueghel. L’un des plus grands de son temps sut s’entourer des meilleurs et former la génération suivante dont le célèbre Van Dyck. Mais c’est là une toute autre histoire…

Votre conférencier :

Docteur en Histoire de l’Art moderne de l’université Michel de Montaigne (Bordeaux 3), enseignant en classes préparatoires, Christophe Levadoux est spécialiste de l’Histoire de l’Architecture et des arts décoratifs français au XVIIIe siècle, à travers notamment le mécénat artistique des princes de Bourbon-Condé. Auteur de nombreux articles scientifiques liés à son sujet de spécialité et au patrimoine auvergnat, sa thèse Louis-Henri de Bourbon (1692-1740), prince des Lumières doit être publiée prochainement en deux volumes (vol. 1. Les bâtiments ; vol. 2. Les objets d’art). Conférencier reconnu en région Rhône-Alpes-Auvergne, son esprit résolument progressiste et iconoclaste le pousse à vulgariser l’Histoire de l’Art auprès d’un public avide de ses présentations érudites et décalées. Sa devise ? « Le courage a le mérite que l’on se doit pour exister » Sonia Lahsaini.

Les dates à retenir :

28 juin 1577 : Petrus Paulus Rubens naît à Siegen en Westphalie, fils de Jan Rubens.

1578 : la famille Rubens s’installe à Cologne.

1587 : Jan Rubens meurt à Cologne.

1589 : la mère de Rubens, veuve, retourne vivre à Anvers avec ses enfants.

1590 : Rubens commence son éducation picturale à Anvers.

1600 : Van Veen met Rubens en contact avec le duc Vincent Ier de Mantoue.

Mai 1600 : Rubens part en voyage en Italie.

1602 : À Rome, Rubens, est chargé par l’archiduc Albert, gouverneur des Pays-Bas, de décorer de 3 panneaux la chapelle Ste-Hélène, dans l’église Santa Croce in Gerusalemme.

Décembre 1608 : Rubens apprend l’état de santé alarmant de sa mère et quitte l’Italie pour Anvers.

23 septembre 1609 : Rubens est nommé peintre de la cour de l’Archiduc Albert.

Novembre 1609 : Rubens épouse Isabelle Brandt, fille de Jean Brandt, échevin d’Anvers.

1610 : Snijders participe à l’atelier de Rubens, et collabore notamment au tableau Philopœmène reconnu par ses hôtes.

1611 : Rubens commence à peindre le retable triptyque L’Erection de la croix à l’église Ste-Walburge d’Anvers.

1617 : Van Dyck entre dans l’atelier du peintre Rubens, à Anvers.

1620 : Rubens signe un contrat avec les Jésuites pour le décor de leur église anversoise. Van Dyck l’assiste dans l’exécution des 39 compositions constituant le décor plafonnant de l’église.

1622 : Louis XIII demande à Rubens une série de 12 tapisseries sur l’Histoire de Constantin.

Avril 1629 : Philippe IV envoie Rubens à Londres pour conclure un traité anglo-espagnol.

17 avril 1635 : le cardinal-infant Ferdinand (frère de Philippe IV d’Espagne) fait son entrée à Anvers décoré par Rubens.

30 mai 1640 : Pierre-Paul Rubens meurt à Anvers.

À lire pour aller plus loin :

Alexis Merle du Bourg, Peter Paul Rubens et la France, Presses Universitaires du Septentrion, 2004.

Nadeije Laneyrie-Dagen, Rubens, Hazan, 2003.

Philippe Muray, La Gloire de Rubens, Grasset, 1991 ; rééd. Les Belles Lettres, 2013.

Le siècle de Rubens, catalogue d’exposition, Bruxelles, Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique, 1965.

Arnout Balis, Blaise Ducos, Jeroen Duindam, Marc Fumaroli, Paul Huvenne, David Jaffé, Corinne Thépaut-Cabasset (préf. Alain Denizot & Xavier Dectot), L’Europe de Rubens, [exposition, Lens, Musée du Louvre-Lens, 22 mai-23 septembre 2013], Musée du Louvre-Lens & Éditions Hazan, 2013.

{{02_Histoire de l’art;06_Époque moderne;09_Peinture;12_Histoire politique et sociale}}

Quitter la version mobile