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Colloques ___ملتقيات علمية

Bien-être et mal-être à l’école.___المدرسة بين الإحساس بالرضى والاحساس بعدم الرضى  du 21-01-2021 au 25-03-2021
Modalité :  intégralement à distance___كل فعاليات الملتقى تتم عن بعد

Organisation :  École des hautes études en sciences sociales (EHESS)__المؤسسة المنظمة: المعهد العالي للدراسات الاجتماعية

Étudier en France - L'École des hautes études en sciences sociales (EHESS)  L'École des hautes études en sciences sociales (EHESS) est un établissement  français public d'enseignement supérieur et de recherche dans le


Programme محور الملتقي وقائمة الفعاليات: 

ستركز الندوة على كيفية التعامل مع مسائل الشعور بالرضى وعدمه في المدرسة كما تُطرح في العلوم الاجتماعية و من خلال تقاطع مساهمات علم الاجتماع وعلم النفس والعلوم المعرفية. وعلى أساس المسوحات والدراسات التي أجريت في هذه التخصصات، سنسعى إلى استكشاف التعريفات المختلفة والأطر النظرية المستخدمة لفهم هذه المسائل، مع مراعاة السياقات وحالات التمزق الاجتماعي ، وكذلك آثارها على المجتمع

Pour certains élèves l’école est un bonheur, un lieu d’apprentissage et de socialité, pour d’autres une souffrance. un expérience quotidienne de contrariétés, d’humiliations, parfois de discriminations. L’attachement des élèves à l’école se révèle ainsi très contrasté. Comment se fait-il que la même institution, censée traiter tous les élèves de façon égale, se traduise dans les faits et les expériences vécues par de telles inégalités d’intégration ?

Depuis une quinzaine d’années, les notions de bien-être et de qualité de vie à l’école occupent une place croissante dans les textes officiels, tout particulièrement depuis la loi de refondation de l’école de 2013. Alors que ces concepts ont donné lieu à de nombreux travaux dans les champs de la psychologie et des sciences de l’éducation, elles constituent un angle peu développé en sociologie de l’éducation qui s’est principalement focalisée sur la réussite et les inégalités scolaires.

Le séminaire s’intéressera à la manière dont les questions du bien-être et du mal-être à l’école ont été abordées dans les sciences sociales, en croisant les apports de la sociologie, de la psychologie et des sciences cognitives. Nous nous attacherons à explorer, à partir d’enquêtes et d’études menées dans ces disciplines, les différentes définitions et cadres théoriques mobilisés pour appréhender ces objets, tout en prenant en compte les contextes et les ruptures sociales, ainsi que leurs effets sur la forme scolaire.

  • 21 janvier 2021 – Serge Paugam (EHESS) et Pascale Haag (EHESS) : Bien-être et mal-être à l’école : approches sociologiques et psychologiques
  • 28 janvier 2021 – Agnès Florin et Cendrine Mercier (Université de Nantes) : Bien-être scolaire et relations sociales au temps de la Covid-19
  • 4 février 2021 – Gaël Brulé (université de Lausanne) : Pratiques pédagogiques en France et ailleurs, un reflet culturel ? ; Amélia Legavre (université Paris-Est Créteil) : L’expression de soi à l’école : le point de vue des élèves 
  • 11 février 2021 – Evgeny Osin (université de Nanterre) : Motivation à l’école : les ressources et les facteurs délétères
  • 4 mars 2021 – Mathias Millet (université de Tours) : Le bien-être à l’école comme psychologisation de la question scolaire
  • 11 mars 2021 – Laurent Lescouarch (université de Caen) : Premiers retours sur une recherche-action dans un quartier défavorisé du Havre
  • 18 mars 2021 – Margot Déage (université Paris-Est Créteil) : « Se faire des potes » : une garantie contre le mal-être au collège ? ; Pierre Merle (INSPE de Bretagne) : L’élève humilié
  • 25 mars 2021 – Barbara Fouquet-Chauprade (université de Genève)
  •  Serge Paugam (EHESS) et Pascale Haag (EHESS) : synthèse du séminaire et prospectives

Le rire à l’école__الضحك في المدرسة

Date :  du 31-03-2021 au 31-03-2021

Lieu :  Site Inspé du Mans 11 boulevard Pythagore 72016 Le Mans Cedex 2

Organisation :  Université de Nantes – INSPE de l’académie de Nantes

إن أي محاولة لتعريف الضحك تصطدم بتعدد مظاهره وتنوع مصادره وتضارب نواياه. فإذا كان الضحك يميز الإنسان، فإنه ينزع أيضًا إلى الكشف عن الشخصية، وإلى كشف العلاقة مع الذات ومع الآخرين. ومن ثمة فإنه من الممكن أن يكون جريئًا  أو مبتذلًا أو سيئًا  أو منافقًا.  ولكنه أيضًا مناهض للمؤسسة  أو تخريبي  أو محرِّر، أو حتى مرادف للانفتاح والتسامح.

 أي مكان للضحك في مختلف فضاءات التعليم مثل المدارس والمراكز والمعاهد الطبية والاجتماعية وسجون الأحداث ومستشفيات الأطفال والمراهقين؟ سيتناول اليوم الدراسي جوانب مختلفة من الضحك في المدرسة: الضحك والنمو النفسي للأطفال والمراهقين ذوي النمو النموذجي أو غير النمطي، ومكانتها في أدب الأطفال.


Inspé Académie de Nantes – Réseau des INSPÉ____https://www.reseau-inspe.fr/annuaires/inspe-france/inspe-academie-nantes/

الضحك كطريقة وموضوع للتعلم، وما تأثيره على العيش معًا؟.

Toute tentative pour définir le rire se heurte à la pluralité de ses manifestations, à la diversité de ses sources et à l’ambivalence de ses intentions. Si le rire définit l’être humain, il tend aussi à dévoiler une personnalité, révélant un rapport à soi et à autrui. Il peut ainsi être gras, vulgaire, méchant, hypocrite, mais aussi contestataire, subversif, libérateur, ou encore synonyme d’ouverture d’esprit, de tolérance. Quelle place pour le rire dans les différents lieux d’enseignement que sont l’école, les centres et instituts médico-sociaux, les prisons pour mineurs, les hôpitaux pour enfants et adolescents ? La journée d’étude abordera différents aspects du rire à l’école : le rire et le développement psychologique de l’enfant et de l’adolescent au développement typique ou atypique ; sa place dans la littérature de jeunesse ; le rire comme modalité et objet d’apprentissage ; son impact sur le vivre-ensemble.

محور الملتقى وعناصره

Programme :

Argumentaire

Toute tentative pour définir le rire se heurte à la pluralité de ses manifestations, à la diversité de ses sources et à l’ambivalence de ses intentions.

D’un point de vue physiologique, le rire se manifeste au niveau du cerveau : l’hypothalamus libère dans l’ensemble du corps des endorphines aux propriétés calmantes. Au niveau du visage, les muscles se contractent, en particulier le dilatateur des narines et les zygomatiques.

Outre ses effets physiques et psychologiques, le rire se définit par ses sources : comique de mots, de gestes, de répétition, de situation, de caractère. Comme le rappellent Marta Caraion et Laurence Danguy (2018) [1], « le rire a ses formes verbales et sa grammaire visuelle (ironie, humour, sarcasme, calembour, pointe, esprit, plaisanterie, blague, gag, animalisation, réification, disproportion, inversion…), ses genres (la comédie, la satire, la farce, le fabliau, l’épigramme, le pastiche, la parodie, la caricature, le sketch, le canular…), ses figures et ses expressions (hyperbole et exagération, répétition, atténuation, opposition, rupture…).»

D’après Bergson (1972), le rire éclate lorsque nous sommes confrontés à « du mécanique plaqué sur du vivant » : « Un passant dans la rue suit une jolie fille du regard. Il bute contre un obstacle et tombe. Rire ! ». Le rire nous échappe face à un spectacle inattendu, face à un déraillement du réel incongru. Reste à savoir si celui dont on rit devient complice ou victime du rire (Blaya, 2013). Dans son emploi transitif indirect, le verbe « rire » porte cette ambivalence puisqu’il signifie à la fois « se moquer de, railler », « traiter par le mépris, le dédain ; ne pas se soucier, ne pas faire cas de » et « témoigner de la sympathie, de l’affection à quelqu’un en lui montrant un visage souriant ».

Si le rire définit l’être humain, il tend aussi à dévoiler une personnalité, révélant un rapport à soi et à autrui. Il peut ainsi être gras, vulgaire, méchant, hypocrite, mais aussi contestataire, subversif, libérateur, ou encore synonyme d’ouverture d’esprit, de tolérance, témoignant d’un désir de se rapprocher de l’autre et d’être soi-même. Hugues Lethierry établit ainsi une distinction entre le rire proche du corps et le sourire (du lat. subridere, de sub « sous », et ridere. « rire ») qui se veut plus intérieur et plus spirituel. Faut-il en déduire que le sourire est à privilégier en classe quand le rire est à éviter ?

Les communications proposées pourront aborder l’un de ces points :
Le rire et le développement psychologique de l’enfant / l’adolescent au développement typique ou atypique

  • Quelle place pour le rire dans les différents lieux d’enseignement que sont l’école, les centres et instituts médico-sociaux, les prisons pour mineurs, les hôpitaux pour enfants et adolescents ?
  • Dans quelle mesure le rire peut-il être un levier dans les apprentissages psycho-socio-cognitifs ?
  • Peut-on parler « d’âges du rire » ou d’un développement cognitif spécifique ? Pourquoi le second degré peut-il entrainer des difficultés chez certains enfants / adolescents ?

Le rire et la littérature de jeunesse

  • Quelles formes d’humour, quels ressorts comiques trouve-t-on dans la littérature de jeunesse ? Peut-elle s’autoriser à rire de tout ?
  • Comment sensibiliser les élèves à l’humour d’un texte ?
  • Les parodies dans la littérature de jeunesse, un genre particulier ?
  • Dans quelle mesure l’humour peut-il faciliter le développement de compétences en lecture / écriture / langue ?

Du rire comme modalité d’apprentissage au rire comme objet d’apprentissage

  • Le rire tend-il à freiner ou à favoriser les apprentissages ?
  • La place de l’humour dans l’histoire de l’enseignement : le rire apparaît-il dans les traités d’éducation des siècles passés ?
  • Le rire peut-il mettre en péril l’autorité de l’enseignant ? Peut-on rire de l’Ecole sans risquer de dégrader l’institution ?
  • Peut-on construire son autorité sur le rire ?
  • L’humour des élèves doit-il être perçu comme un signe d’insolence ou une forme d’intelligence ? Peut-on apprendre aux élèves à rire et à faire rire ? Quelles stratégies ? Quelles vertus ? Quelles limites ?

Le rire et le vivre-ensemble

  • Quels liens entre rire et empathie ?
  • Moquerie/dérision/autodérision : peut-on se moquer à l’école ? Comment distinguer le bon mot ou la repartie de l’agression et du harcèlement ? Le rire/l’humour peut-il être une armure face au (cyber)harcèlement ?
  • L’humour constitue-t-il un outil infaillible pour désamorcer les conflits ?
  • Dans quelle mesure le rire est-il une question culturelle ? L’humour est-il possible et pertinent avec les élèves allophones ?
  • En quoi l’humour est-il un levier pour former à l’esprit critique ?

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